Bénin/ Migration : Le Plaidoyer pour l’amélioration de la santé nutritionnelle des filles, des femmes et des enfants en marche

Le réseau ROA-PRODMAC avec son Point Focal Ong Union fait la Force (UFF) Bénin-Togo, a organisé le 16 août 2024 au Village SOS d'Abomey-Calavi, un atelier de plaidoyer pour l’amélioration de la santé nutritionnelle des personnes en migration, en particulier les filles, les femmes et les enfants malnutris. Il s’est agi de présenter la pertinence d’un tel plaidoyer et recueillir les préoccupations des parties prenantes.

Marie-Louise Felicite BIDIAS


Photo de famille de la rencontre


La migration constitue l’un des phénomènes démographiques intervenant dans la dynamique de population. Elle contribue à expliquer les contrastes de peuplement à l’intérieur d’un pays, entre les nations et à se rendre compte de leurs inégalités de développement socioéconomique. Le Bénin, pays de destination privilégiée des étrangers, a mis en place un arsenal juridique assez large en matière de la protection des Droits des personnes en migration. Par ailleurs, les enfants, les filles et les femmes en migration font face à plusieurs formes de contraintes dont la malnutrition. Pour la Présidente de l’Ong Union fait la Force, Evelyne Segla, ‘’le plaidoyer aux parlementaires et décideurs politiques pour l’amélioration de la santé nutritionnelle des personnes en migration, en particulier les filles, les femmes et les enfants malnutris au Bénin’’, entend améliorer la santé nutritionnelle et faciliter l’accès aux services sociaux de base de ces personnes. Les recommandations à l’endroit des parlementaires sont de plusieurs ordres, dont : le vote des lois spécifiques pour les filles, les femmes et les enfants en matière de nutrition, la lutte contre la malnutrition, la vulgarisation des articles internationaux en lien avec la dite problématiques. La porte-parole des personnes en migration, Gisèle Kounouvo a aussi plaidé pour que les personnes en migration aient un accès aux soins de santé, à l’éducation et aux opportunités de microfinances. Pour elle, des mesures idoines doivent être prises pour améliorer les droits à la nutrition et à l’alimentation des filles, des femmes et des enfants. Le docteur Maxime Agoua, chargé de projet au Réseau des Structures de Protection des Enfants en Situation Difficile (ReSPESD), a affirmé que le réseau ira aussi loin que possible afin que la cause soit entendue

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