Economie: le Bénin encore trop de dépendant de l’agriculture et du commerce


La note pays 2012 du Bénin publiée par la Banque africaine de développement (Bad) fait ressortir que l’économie du pays largement dépende de l’agriculture et du commerce et trop peu diversifiée, ne reste pas moins vulnérable aux chocs extérieurs. Normalement,  les stratégies de relance de la croissance de 2011-2015 axée sur la modernisation et la diversification du secteur agricole et le développement des infrastructures devraient permettre une croissance forte et durable.

M-L B. M.

La note pays de la Banque africaine de développement (Bad) précise que le maintien de la stabilité macroéconomique pour accompagner la croissance reste important au Bénin. C’est pourquoi,  en 2012 et 2013, un accent doit être mis sur les retombées des réformes en cours dans les régies financières et au Port autonome de Cotonou, ceci afin d’augmenter les recettes fiscales.
Une autre des priorités est la maîtrise de la masse salariale et l’accroissement des dépenses affectées aux secteurs sociaux prioritaires. Le recours aux ressources concessionnelles et la promotion du partenariat public-privé pour le financement des projets de développement vont contribuer à maintenir la viabilité de la dette. La politique monétaire doit donc poursuivre deux objectifs : atténuer les tensions inflationnistes générées par la levée partielle des subventions sur le prix de l’essence au Nigeria voisin, et assurer un niveau de liquidité adéquat pour soutenir l’activité.
 La pauvreté persistante au Bénin, avec plus de 35 % de la population concernée, fait que le pays aura du mal à atteindre la plupart des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) à l’horizon 2015.
Le chômage des jeunes reste inquiétant. L’inactivité et le sous-emploi s’avèrent deux fois plus élevés chez les jeunes que chez les adultes, en raison de la faiblesse de l’offre d’emploi, de la réticence des employeurs à recruter de nouveaux venus sur le marché du travail et de l’inadéquation entre la formation et l’emploi.
Les résultats de la majorité des programmes  initiés depuis 2006 pour lutter contre le chômage des jeunes paraissent mitigés. Ceci, en raison du manque de moyens des structures en charge de l’emploi et du manque d’informations fiables sur la situation de l’emploi des jeunes.

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