Le Parlement panafricain (PAP) surveille la
situation sociale, humanitaire et sécuritaire en Libye avec une grande
préoccupation. Le Parlement rejette et condamne les souffrances du peuple
libyen et les exhorte à s'entendre sur une solution africaine ou libyenne à la
situation alarmante du pays.
Il a noté les dernières escalades de la violence dans le pays, qui accentuent encore la détresse du peuple, avec le risque de compromettre son avenir. Le peuple libyen est tenu en otage depuis plusieurs années dans une situation de détresse et reste à la merci des machinations commerciales des parties belligérantes, tant internes qu'externes.
Le Parlement panafricain condamne dans les termes les plus forts la poursuite de toute action militaire en Libye, qui sape les efforts de paix et contribue à l'escalade du conflit.
Réaffirmant son attachement au rôle unificateur de Tripoli, la capitale, pour tous les Libyens, qui reste une ligne rouge à ne pas franchir, le Parlement panafricain exhorte la cessation des hostilités militaires par les parties libyennes du conflit et la reprise de Un dialogue politique inclusif pour parvenir à un consensus qui privilégie l'intérêt général du pays. Au-delà de toute autre chose, une telle solution devrait se concentrer sur la consolidation de la cohésion du peuple libyen et la protection de l'intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de la Libye.
Le Parlement panafricain invite également la Communauté internationale et le Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) à mettre en œuvre des mesures qui permettront un cessez-le-feu et une relance plus efficaces du processus politique. Ces solutions devraient être menées dans le cadre de la coordination régionale et internationale vers un objectif commun et dans l'observation stricte des aspects pertinents du droit international.
Le très
honorable Roger N’Kodo DANG, Président du Parlement Panafricain
Pour
le bureau
le 14 janvier 2020
le 14 janvier 2020
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