35ème session du Conseil exécutif de l’Ua : Le Parlement panafricain apporte sa touche


Le Parlement panafricain (Pap), dirigé par le président, l'honorable Roger Nkodo Dang participe à la 35ème session du Conseil exécutif de l'Union africaine (Ua) à Niamey, au Niger, du 4 au 5 juillet 2019. Par ailleurs, le Sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement qui se tiendra le 7 juillet à Niamey, va permettre de lancer la phase  opérationnelle historique et remarquable de la zone de libre-échange continentale africaine (Afcfta), a déclaré le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat.

Marie-Louise Félicité BIDIAS


Les différents Représentants au cours de la 35ème Session du 
Conseil Exécutif de l'Union africaine


Le sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement  de l’Union africaine qui se tiendra le 7 juillet à Niamey va également désigner l'hôte du secrétariat de l'Afcfta, dont le mandat principal sera la mise en œuvre de l'accord. Sept pays ont manifesté leur intérêt pour accueillir le Secrétariat. L’Égypte, le Royaume d’Eswatini, l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, Madagascar et le Sénégal. Le lancement de la phase opérationnelle ouvrira la voie aux ‘’traders’’ africains pour qu'ils puissent utiliser immédiatement les accords commerciaux préférentiels offerts par l'Afcfta. Elle est entrée en vigueur en mai 2019 après le dépôt d'au moins 22 ratifications par les États membres de l'Ua.
Pour le président du Parlement panafricain (Pap), Roger Nkodo Dang,  présent à la 35èmesession du Conseil exécutif de l'Union africaine (Ua) à Niamey, au Niger, du 4 au 5 juillet 2019, ce développement constitue un grand tournant pour l'Afrique. "Le continent doit exploiter tout son potentiel en répondant à tous les protocoles destinés à faire progresser le développement socio-économique du plus grand bloc du monde", a-t-il déclaré.  Actuellemnt, le Parlement panafricain continue d'encourager les États membres à ratifier le Protocole de Malabo, qui lui donnera le pouvoir de légiférer pour l'Afrique et de concrétiser les aspirations de l'intégration continentale. En mars 2019, le protocole Malabo comptait 12 ratifications. En suggérant que 16 de plus sont nécessaires.

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