L’école béninoise est aujourd’hui
à la croisée des chemins. Les résultats catastrophiques obtenus au cours des
différents examens de 2016, sont là et il importe que les autorités à divers
niveaux prennent le taureau par les cornes, ceci avant qu’il ne soit trop tard.
Tatiana AHANDA
BIDZOGO
« L’école béninoise est malade et même très malade »,
cette affirmation se vérifie aujourd’hui
par les résultats scolaires que nous avons pu enregistrer lors des examens ces
dernière années. Mais l’année scolaire 2015-2016 est vue comme une année pathétique et pour cause les
résultats des examens officiels ont
permis aux uns et aux autres de jauger le véritable niveau de nos apprenants,
qui selon certains acteurs du secteur de
l’éducation est très faible.
Si l’école béninoise est agonisante à qui incombe la
faute ? Afin d’éviter que les uns et les autres ne se rejettent le tort
comme cela est de coutume depuis quelques années, il devient impérieux que tous
les acteurs se retrouvent autour d’un creuset pour véritablement panser ce
secteur qui jadis a fait du pays le laboratoire de l’intelligence en Afrique :
‘’le quartier latin de l’Afrique’’. Un pays où chaque africain envoyait sa progéniture
s’abreuver au fleuve du savoir de l’époque.
Mais aujourd’hui, ce savoir semble déserter le forum et nous
voulons pour preuve, les pourcentages obtenus lors des différents examens officiels
en 2016. Si au niveau des résultats Baccalauréat, nous avons eu un pourcentage
de 30,14% au plan national, le Brevet
pour sa part, a sorti de sa gibecière, un honteux taux d’admissibilité de 16%.
La douche froide étant venue du côté des apprenants du primaire qui ont
gratifié le Bénin du médiocre pourcentage de 19,26% toute chose qui doit
emmener aussi bien parents, apprenants et enseignants à une prise de
conscience. Une chose est essentielle et nous ne devons pas l’occulter est que
pendant que le Bénin joue avec son école, les autres pays évoluent en s’armant
de tous les moyens pour hisser les leurs aux rangs des meilleurs. Il est temps
que nous fassions de même au Bénin !
Certes le mal est
profond et pour le guérir il est primordial que toute la chaîne soit repensée,
car il urge que chaque composante joue sa partition et c’est à cette seule
condition que l’école béninoise pourra redorer son blason, parce qu’en
inventant l’école Charlemagne avait déjà certainement visualisé que le Bénin
serait la nation par excellence en matière d’école chers tous permettez au Bénin de rêver à
nouveau grâce à son école et redonnez lui sa vigueur d’autrefois
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