Selon l'OCDE, les Pme et les entrepreneurs contribuent de manière cruciale à ouvrir de nouvelles voies vers une croissance plus durable et inclusive, notamment grâce au rôle qu'ils jouent en matière de développement et de diffusion d’ innovations, et de création d’emplois. Néanmoins, ils ne peuvent remplir ce rôle que s'ils obtiennent les financements nécessaires pour lancer et développer leurs activités. Tout ceci est précisé dans le nouveau rapport publié par l’institution, le 19 avril 2013, intitulé : Le financement des PME et des entrepreneurs 2013 – Tableau de bord de l'OCDE .
Le rapport explique que les Petites et moyennes
entreprises (Pme) ayant sollicités des prêts en 2011, ont dû faire face à des
taux d'intérêt plus élevés que sur la période 2007-2010. Les conditions de crédit sont restées plus
restrictives pour elles que pour les grandes entreprises, les premières ayant
été confrontées à une réduction de la durée des prêts, à des exigences
croissantes de garanties. Et, dans un certain nombre de pays, les écarts de
taux d’intérêt entre les Pme et les grandes entreprises ont augmenté en 2011.
L'analyse d'indicateurs
financiers concernant 25 pays entre 2007 et 2011 révèle que le crédit aux Pme a
enregistré une croissance modérée dans de nombreuses économies développées. Au
sein des pays émergents, l'augmentation plus marquée des financements octroyés
aux petites entreprises s'est accompagnée d'une expansion rapide du crédit au
secteur économique dans son ensemble.En outre le rapport indique que la crise de la dette souveraine européenne a très certainement accentué la dégradation des activités de financement des banques en 2012-2013, aggravant ainsi les contraintes subies par les petites entreprises dans les pays les plus durement touchés.
Les apports en capital-risque et en capital de croissance ont montré des signes de reprise en 2011, mais n'ont généralement pas retrouvé leurs niveaux d'avant la crise de 2007.
L'environnement des entreprises demeure donc difficile pour les Pme. Les statistiques sur les faillites sont restées à un niveau élevé dans la plupart des pays, et ce en dépit de modestes mouvements de baisse.
Les pays couverts dans ce rapport sont le Canada, le Chili, la Corée, le Danemark, l'Espagne, les États-Unis, la Finlande, la France, la Hongrie, l'Irlande, l'Italie, la Norvège, la Nouvelle‑Zélande, les Pays-Bas, le Portugal, la République slovaque, la République tchèque, le Royaume-Uni, la Russie, la Serbie, la Slovénie, la Suède, la Suisse, la Thaïlande et la Turquie.
Source : Ocde
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