Promotion des personnes aveugles et amblyopes : Le projet Kékéli Djama initie des formations à l’endroit des responsables

La formation 2012 du projet Kékéli  Djama (lumière pour tous) en enseignement spécialisé et en Nouvelles technologies de l’information et de la communication, pour le Bénin et le Togo, initié par la Fondation Macif d’Angers,  s’est achevée le 1^er novembre 2012,  au Centre de promotion sociale des aveugles et amblyopes de Segbeya.  La cérémonie de clôture a connu la présence de nombreux invités, dont la conseillère technique à la réadaptation du ministère de la Famille.

Marie-Louise Félicité BIDIAS

D’entrée de jeu, le Président de l’Association pour la promotion de l’intégration sociale des personnes aveugles et amblyopes du Bénin, Boniface Gnononfou, a remercié la Fondation Macif d’Angers,  pour son appui aussi bien technique que financier. Pour lui, le Projet Kékéli Djama  2012 vient combler un vide. « Nous devons profiter au maximum de ces formations qui reculent ainsi les frontières de l’ignorance ».  Selon lui, la politique de l’éducation pour tous ne doit souffrir d’aucune discrimination.  De l’avis du représentant des formateurs, Jacques Planté, la formation régulière et locale est la réponse la plus optimale et le projet ne pourra réussir qu’avec l’implication active de tous les acteurs.  La conseillère technique à la réadaptation du ministère de la Famille, a souhaité que les participants au travers des enseignements reçus, enrichissent le monde du handicap, afin que tout ceci soient profitables aux enfants et aux personnes handicapées visuelles, dont ils auront la charge d’encadrer. Pendant 5 jours, les responsables des associations des personnes handicapées  provenant du Togo, du Niger, du Mali, du Burkina Faso et du Bénin, ont été formées sur la prise en charge des jeunes en déficience et sur les nouvelles technologies et l’information et de la communication. Rappelons que d’autres formations dans le cadre du Projet Kékéli Djama, en adaptation, encadrement des structures et activité journalières sont aussi prévues dans les autres pays. Ce projet qui s’étendra sur trois ans permettra à son issue de former chaque année pendant une semaine, 2 personnes par pays.