Médecine traditionnelle au Bénin : la brigade de contrôle des praticiens lancée


La brigade de contrôle des praticiens de la médecine traditionnelle du littoral a été installée, le 02 février 2012, au centre de santé Ahouansori-Agué de sainte Cécile à Cotonou. Ceci vient mettre fin au grand désordre qui existait au sein des tradipraticiens.

Marie-louise Bidias M.
Ce sont les nombreux dérapages qui existent au Bénin au sein de la médecine traditionnelle qui ont poussé l’Association nationale des praticiens de la médecine traditionnelle du Bénin (Anaprametrab) à créer des brigades de contrôle. « Nous sommes obligés de prendre nos responsabilités, désormais, les promoteurs intéressés par la publicité devront présenter un produit de publicité au bureau national qui fera des études avant d’obtenir une autorisation », a expliqué le président de l’Anaprametrab, Calixe Adé, au cours de la cérémonie de lancement de ces brigades.
« Les vendeurs ambulants et propriétaires de véhicule de publicité devront remplir les formalités d’usages. Tous les présidents départementaux mettrons sur pied une équipe de régulation », a-t-il encore poursuivi.
Et le président départemental des praticiens de la médecine traditionnelle du littoral, Gabriel Salavi de souligner : « l’inquiétude aujourd’hui, est que certains praticiens ne veulent pas collaborer ni avec l’Anapramerab, ni avec le ministère de la santé. Ils recommencent  d’autres formes de tapage sans se soucier des conséquences. On les remarque à leur passage, à longueur de la journée avec des médicaments non identifiés dans le marché de Dantokpa, à tous les carrefours,  les lieux publics et tous les marchés de Cotonou », a-t-il lui encore ajouté.
C’est depuis 26 ans que l’Etat béninois a doté la médecine traditionnelle du décret 86-69 du 03 mars 1986 portant statut de l’association nationale des praticiens de la médecine traditionnelle au Bénin. Selon Calixe Adé, il est utile de marquer une pause et de s’intéresser sur le devenir de la pharmacopée.
Gabriel Salavi n’a pas manqué aussi de présenter quelques doléances aux autorités. Au nombre desquelles : l’octroie d’une subvention à la médecine traditionnelle par l’Anaprametrab dans le budget général de l’Etat 2013, l’analyse des médicaments en vue du bien-être des populations,

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