Préparatifs d'une agression militaire contre le Niger : Les Démocrates disent ''non'' à l'usage de la force

A la faveur d'un meeting, le samedi 16 septembre dernier, à Cotonou, Les Démocrates ont donné de la voix pour s'insurger contre une éventuelle introduction des forces armées sur le territoire nigérien.

 

Gineste TOSSOU DEGBE

 

                                           Eric Houndété, Président du  Parti Les Démocrates

Chez Les Démocrates, l'heure doit être à la non-violence en vue du retour à l'ordre constitutionnel au Niger. Eric Houndété et ses lieutenants n'y sont pas allés de main morte en montant au créneau pour se pencher sur l'actualité politique nigérienne. Par la voix de son président, le parti de la flamme allumée s'est, de nouveau, montré hostile à l'envoi des forces armées au pays de Hamani Diori, le premier président du Niger.

A Vidolé, à Cotonou, le public a eu droit à un meeting scindé en deux tranches. D'un côté, l'intervention du Front patriotique contre la guerre au peuple frère du Niger et de l'autre celle du président Eric Houndété.

Face aux partisans et sympathisants du principal parti politique béninois, Eric Houndété a clairement désapprouvé la prise illégale du pouvoir via les armes, le 26 juillet dernier, au profit du Général Abdourahamane Tiani et de sa bande. Par la même occasion, un règlement pacifique de la crise politique nigérienne est préconisé par le chef de file de l'opposition béninoise. << En tant que Nation, nous avons l'obligation morale de prioriser la paix et la stabilité, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour nos voisins >>.

Cette nouvelle sortie médiatique fait suite à la diffusion du communiqué daté du 05 août dernier et à la conférence de presse animée par, le président du groupe parlementaire Les Démocrates, Nouréni Atchadé neuf jours plus tard.

Pour mémoire, le président Mohamed Bazoum est le quatrième dirigeant légalement installé en Afrique francophone à avoir subi le diktat des hommes en kaki depuis août 2020.


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